Le mode de vie sédentaire est associé à plusieurs conséquences négatives pour la santé, notamment le handicap et la mort prématurée.

L'activité physique est liée à plusieurs bienfaits pour la santé, même chez les personnes âgées, mais dans cette population la plupart du temps est passé assis.

Le rôle actif de l’inactivité physique sur la perte de masse et de force musculaires, c’est à dire la sarcopénie, et les augmentations du risque de perte d’autonomie chez les personnes âgées ont été largement documentés. De nombreuses études ont confirmé que l’entraînement musculaire est un moyen efficace d’améliorer la masse et la force musculaires, l’équilibre et l’endurance parmi les personnes âgées. Nous indiquons ici les recommandations du Collège américain de médecine sportive (ACSM) sur les exercices de renforcement (ou de résistance) chez les séniors.

Un régime riche en huile d’olive, légumes, pommes de terre, légumineuses, poissons bleus, pâtes et viande semble contrer l’apparition de la fragilité chez les personnes âgées.
Une étude espagnole menée auprès de 1 872 personnes âgées non hospitalisées (âgées de 60 ans ou plus) a évalué la corrélation entre habitudes alimentaires et apparition de la fragilité. Deux schémas nutritionnels ont été identifiés : le premier a été qualifié de schéma « prudent en raison de la consommation importante d’huile d’olive, de légumes, de pommes de terre, de légumineuses, de poissons bleus, de pâtes et de viande ; le second schéma a été qualifié de schéma « occidentalisé » à cause de la consommation élevée de pain raffiné, de produits à base de lait entier et de viande rouge et transformée, ainsi que du faible apport en céréales complètes, fruits, produits laitiers faibles en matière grasse et légumes.
Chez les personnes âgées, une relation directe entre un schéma « occidentalisé » et certaines composantes de la fragilité a été observée, alors qu’un schéma nutritionnel dit « prudent » semble avoir un effet protecteur contre la fragilité.